N’est-elle pas trop heureuse, pourtant ? Sa chambre a l’air d’une petite chapelle. Je manque souvent de domestiques, vous le savez, mais je trouve le moyen de m’en passer sans qu’il y paraisse ; tout est en ordre, tout reluit dans la maison. Certes, on peut le dire, Perrine a un intérieur des plus agréables. Croiriez-vous qu’elle n’a pas …Lire la suite »
« André! André! dit M. Guérin, que fais-tu là, mon pauvre entant ? »
Le petit, avant de s’éveiller tout à fait, poussa un de ces gros soupirs qui ne sont que des sanglots étouffés, puis ouvrit les yeux à demi et les referma aussitôt en disant : « Laisse-moi là, papa, oh! j’ai peur, j’ai bien peur. »
— Mais non, mon petit, je ne puis te laisser dans ce trou ; ta mère est en peine de toi, elle m’a envoyé à ta recherche ; seulement je ne peux pas aller te prendre, je n’entrerais jamais là dedans. Et il lui tendait la main, l’encourageait, l’attirait vers lui. L’enfant, couché à plat ventre, s’avança en rampant et passa la tête par l’ouverture de la niche …Lire la suite »
— Mon Georges ! s’écria sa sœur, en se précipitant sur le corps, inerte du pauvre petit.
Le sang coulait de sa tête par une large blessure, mais il respirait encore et son cœur battait faiblement. Mme Marcey, de ses mains tremblantes, se hâta de bander la plaie avec son mouchoir. Les domestiques, les vignerons, s’empressaient. Avec des précautions infinies, ils enlevèrent dans leurs bras les deux enfants et les emportèrent à pas lents vers la maison. Les mères suivaient ce triste cortège, se demandant …Lire la suite »