Gentiane

GENTIANE substantif féminin [jan-si-a-ne] (lat. gentiana ; de Gentius, roi de l’Illyrie qui, le premier, fit connaître les propriétés médicinales de cette plante, au IIe siècle av. J.-C). Bot. Genre de gentianées, comprenant un grand nombre d’espèces de plantes vivaces, qui sont la plupart indigènes.
—La gentiane jaune (gentiana lutea), commune dans presque toutes les contrées montagneuses de France, atteint souvent plus d’un mètre de hauteur. Sa racine très amère possède des propriétés toniques, fébrifuges, vermifuges et stomachiques, qui la font rechercher en médecine, pour relever les forces générales, dans la dyspepsie, le scorbut, la chlorose, et dans les affections qui dépendent de l’atonie du tube digestif. De 8 à 15 gr. en décoction dans un litre d’eau; de 4 à 20 gr. d’extrait. On l’administre aussi en poudre, en vin, en teinture, en sirop ou en élixir. Les autres espèces, telles que la gentiane purpurine, la gentiane ponctuée, la gentiane croisette, la gentiane acaule, jouissent de propriétés analogues.
 
Extrait du Dictionnaire encyclopédique Trousset, 1886 – 1891.