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Horloge

Horloge polaire
HORLOGE s. f. (gr. hôra, heure ; logion, indication). Machine placée dans un endroit apparent de quelque édifice, et destinée à marquer et à sonner les heures : une bonne horloge, une grosse horloge.
— Monter, remonter une horloge, en bander les ressorts, ou en hausser les poids.
— Démonter une horloge, en désassembler les pièces.
— Régler une horloge, la mettre à l’heure-d’après le soleil.
— Fam. Il est réglé comme une horloge, il est régulier dans ses habitudes.
— Fam. Une heure d’horloge, une heure complète, une grande heure.
— Horloge solaire, cadran solaire. On disait aussi, Horloge au soleil.
— Horloge de sable, ou Sablier, espèce d’horloge de verre composée de deux fioles ajustées de manière que du sable fin qui est dans l’une, s’écoule dans l’autre par une petite ouverture, et sert à mesurer un certain espace de temps.
— Horloge d’eau, clepsydre, machine qui indique de même la marche du temps par l’écoulement d’une certaine quantité d’eau : les anciens se servaient principalement d’horloges d’eau.
— Bot. Horloge de Flore, table des heures du jour auxquelles s’épanouissent certaines fleurs.
— Horloge électrique, horloge dont les aiguilles sont mises en mouvement par un courant électrique. L’une des plus anciennes horloges électriques est celle de Wheatstone (1840), dans laquelle une horloge directrice est mise en relation avec plusieurs cadrans. Garnier et Froment firent passer ce système dans la pratique, en créant l’appareil nommé compteur électro-chronométrique. Le système Bain (1840), perfectionné par Froment et Robert Houdin, se compose d’horloges à pendule dont le mouvement est perpétué par l’électricité. Dans celui de Baines, Bréguet et Fayes (1840), plusieurs horloges marchent ensemble sous l’impulsion d’un régulateur unique.
— Horloge polaire, instrument inventé par sir Charles Wheatstone (1849) pour faire connaître l’heure au moyen de la lumière polarisée. La lumière passe dans un polariscope; une plaque de sélénite ou d’un autre cristal à double réflexion est interposée entre le polariseur et l’analyseur ; pour produire interférence et coloration. Dès que l’analyseur est mis en rotation, la couleur passe par toute l’échelle des teintes. (Voy. Lumière.) La lumière céleste se polarisant à angles droits, par rapport aux rayons du soleil, on emploie pour analyseur un prisme de Nicol, placé de façon que son axe soit parallèle à celui de la terre ; on le fait tourner de façon à changer sa position relativement au plan de polarisation.
 
Extrait du Dictionnaire encyclopédique Trousset, 1886 – 1891.

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