A Singapour
Pendant le jour, les Européens demeurent enfermés dans leurs maisons : le soleil, dont les rayons enflamment les poussières volcaniques et légèrement rouges des allées, leur interdit les courses à pied. Quand leurs affaires les appellent dans la ville malaise, ils montent dans leur palanquin, étroite et longue voiture dans laquelle deux personnes seulement peuvent s’asseoir, l’une en face de l’autre. Le palanquin est attelé d’un petit cheval de race persane, conduit par un Hindou qui marche, court ou galope à la tête ou à côté de la voiture. Le soir, lorsque le soleil a disparu de l’horizon, et que la brise de mer se lève, les Européens se promènent à cheval ou en palanquin sur une avenue qui longe la rade, ou sur les routes qui se dirigent , par divers points, dans l’intérieur de l’île.
Extrait de L’Illustration N° 772 du 12 Décembre 1857.
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